Un petit tour d’horizon de mes compositions ?
En général ce sont des chansons celtiques, presque toujours en Français. J’ai composé des chansons pour différents projets. En général de façon assez sporadique. Je ne suis pas un grand noircisseur de pages, et je commence plus de chansons que j’en finis.
Evidemment vous ne trouverez ici que les chansons dont on trouve une trace enregistrée sur le net, soit qu’elles aient été immortalisées dans un album, soit qu’elles aient servi de maquette de présentation pour un groupe ou mon projet de chanteur solo.
Groupe celtique Realta
A part quelques mélodies éparses, j’ai d’abord composé pour Realta. Nous étions en train de passer d’un groupe de reprises celtiques à un groupe de compos. Ca m’a poussé à écrire écrire quelques mélodies à la bombarde dans un premier temps, et à les intégrer dans des chansons par la suite
Les gars menhirs
Pendant un trajet vers un concert à Agen, Rozenn CARIS m’a proposé quelques couplets en kan ha diskan sur des menhirs de Carnac. Ils ne peuvent plus descendre la nuit de Noël, où ils avait l’habitude d’aller batifoler dans le golfe du Morbihan, à cause des grillages que les pouvoirs publics ont plantés autour de leurs champs. La mélodie a été terminée pendant le trajet et jouée le soir même, mais nous ne sommes pas allés jusqu’à chanter directement la chanson. Cette mélodie a donc deux vies parallèles, une forme instrumentale et une forme chantée. Nous l’avons enregistrée dans l’album « Triskel fléché » fin 2000. L’émotion de la marée noire de l’Erika a fait évoluer la chanson vers une explication irrationnelle de cette marée noire par les menhirs nageant dans l’océan. Cette version a été directement enregistrée en studio et est restée la version de référence.
Cette chanson n’a pas de vie scénique en ce moment, mais ça me démange alors surveillez les concerts quand même.
La grande route / Le triskel fléché
Assez proche en style et en date de la précédente. Cette chanson part du constat qu’en Bretagne les ronds-points sont apparus plus tôt qu’ailleurs, surtout suite à la vaste opération de passage des grandes routes à quatre voies. L’idée à germé à Pornic, ville qui marque l’entrée en Bretagne par le sud, et qui justement a développé assez tôt son réseau de ronds-points. Il semble que cette invention soit due aux korrigans qui étaient gênés par l’abondance de touristes en été. Ils ont donc posé des obstacles sur les routes pour les perdre. Malheureusement les Bretons expatriés ont du mal à retrouver leur chemin aussi. C’est le cas de ma belle-sœur qui travaillait à l’époque à Parnaz Menez (la tour Montparnasse en bon français) et s’est retrouvée malgré elle héroïne de cette chanson.
A l’origine cette chanson avait une introduction à deux bombardes, La grande route, qui se dansait en hanter dro et qui a tourné quelques années avec nous. Cette version est enregistrée sur l’album « Triskel fléché » chantée par Manu PROT. Aujourd’hui dans Realta c’est le contrechant qui est devenu le thème instrumental, et en solo ce thème est évidemment omis.
O’Sidhe jig / Fanch le meunier
Encore une suite, un jig dans un style irlandais en introduction, et une chanson en kan ha diskan un peu absurde sur un meunier qui veut toujours plus. Cette suite est enregistrée sur l’album Triskel fléché.
Rester à terre
Encore issu de la vieille époque Realta, bien qu’un peu plus tardive, cette chanson est une collaboration avec Rozenn CARIS qui en a écrit les paroles et une partie du thème.
Cette magnifique chanson, très agréable à vivre et à chanter, a vécu beaucoup de modifications. Composée à l’époque de l’album Triskel fléché, elle était trop jeune pour y figurer. Elle a ensuite vécu un arrangement très touffu, avec double-chorus de bombarde et de guitare électrique. Le morceau le plus rock progressif du répertoire. C’est directement moi qui l’ai chantée, très aiguë (à l’époque je tirais un peu vers le haut, un peu à la Soldat Louis). Le canon à deux voix, puis le double canon à quatre voix date de cette époque.
Elle a été transformée en profondeur pendant ma formation de chant à la boite vocale en 2008. Nous avons alterné le lead sur les couplets avec une chanteuse, avec des refrains à six voix (le double canon + des nappes de voix). Très belle version qui n’a pas laissé de trace écoutable (concert d’école isolé, peu de répétitions, et peu de moyens d’enregistrement). Cette version a servi de base à la re-création de Realta en 2009, avec des arpèges brisés en accords ouverts et un duo vocal homme-femme. En parallèle je chantais le lead en solo dans An Oran dans le même arrangement. Version en veilleuse maintenant, mais à garder sous le coude.
En 2010 réarrangement complet dans une autre tonalité, avec accompagnement voix féminine-violon (ici Madeline Ardouin). Le canon a été conservé, dans l’autre sens.
A nouveau réarrangement en solo et en groupe en 2011 quand je me suis mis à la guitare, et une nouvelle modulation.
Le cache-nez
Cette chanson était trop jeune pour figurer sur l’album, comme la précédente, mais elle a fait l’objet d’un gros travail d’arrangement pour la maquette qui a suivi en 2003. Vous remarquerez peut-être que les arrangements de Realta laissaient la part belle aux instruments traditionnels avec un chouette duo bombarde/biniou, bien soutenu par la section rock. Heureusement elle n’est pas perdue. L’aboutissement de ma voix « pour me la jouer », basée surtout sur un serrement des fausses cordes vocales. Une technique pas forcément conseillée soit dit en passant.
Aujourd’hui c’est une version plus rock/folk qui tourne en groupe.
Dans le groupe Realta, on a aussi pu, ou on peut encore entendre :
- Le frot’ frot’ be good N’ blues : blues rural sur un danseur qui cherche un fest-noz dans la campagne bretonne
- The fiddler of Dooney : un violoniste entre au paradis avant ses frères prêtres parce que son public l’attend là-haut avec impatience, sur un poème de W.B. YEATS
- Aux grandes marées : bouleversements absurdes liés aux marées, une chanson qui a eu jusqu’à cinq voix sur scène
Kreposuk
Il y a eu quelques compositions collectives à l’époque où je jouais dans Kreposuk. Quelques compositions plus individuelles aussi. Deux des miennes ont été enregistrées dans l’album « A la dérive ». Un jig instrumental, Farafadesque :
Il a été aussi joué quelquefois dans le groupe celtique An Oran.
La vie sans toi
A l’origine cette chanson avait un autre sujet, mais Jérôme HOULBERT a écrit d’autres paroles, immortalisées ici :
Arrangement avec piano bien sympa, qui évolue vers un bon vieux rock festif.
C’est tout ce que j’ai sous la main pour aujourd’hui. Restent des versions oubliées de chansons et instrumentaux divers, quelques chansons en activité qu’il faut qu’on enregistre, et beaucoup de brouillons à finir.