Vendre sa musique en ligne

Un vieil article (un an, une éternité dans le secteur) sur la publication de musique, que je récupère sur un autre site que je suis en train de fermer. Je vous le livre tel quel, un premier tri des possibilités

Puisque je suis en train de défricher la jungle des services de mise de musique en ligne, autant le faire en public.

Je me mets en short et c’est parti.

Recherche : des services permettant d’avoir une page, des applications pour Myspace et Facebook, des lecteurs à mettre sur nos sites, un lien avec les distributeurs, le tout permettant de faire écouter et vendre des titres.

Recherche en cours : tous les avis sont les bienvenus !

Par contre on peut réserver le débat musique gratuite/musique payante à d’autres pages pour ne pas se noyer.

Première mission : distinguer plateforme et agrégateur

La plateforme met la musique en ligne et l’expédie à l’acheteur

L’agrégateur prépare les données et les envoie en pack aux plateformes

Chacun prenant un pourcentage, on devine que l’augmentation du nombre d’intermédiaires n’est pas à l’avantage de l’artiste.

L’agrégateur simplifie le travail de la plateforme. Il est donc un peu scandaleux que cet avantage ne soit pas répercuté sur le pourcentage. Il est difficile de traiter directement avec les plateformes pour les artistes en développement.

Zimbalam

Agrégateur : distribution vers les plateformes de téléchargement
Page personnalisable en sous-domaine avec boutons sociaux, liens sociaux, annonce de dates, lien vers le site perso et buzz.
Sous réserve de vérification cette page peut être intéressante même si on ne compte pas être distribué par Zimbalam

Paiement à la mise en ligne des titres: € 24.99 pour un single (un ou deux titres) € 34.99 pour un album, puis retenue 10% des ventes.

Gestion d’une newsletter avec inscription des fans en échange d’un titre

Ce site est le distributeur du pauvre (c’est pour ça qu’on lui demande de payer) pour les recalés de Believe

Test par audiofanzine : http://fr.audiofanzine.com/autoproduction-business/editorial/dossiers/je-suis-sur-itunes.html

Believe digital

A vocation à être une vraie distribution avec stratégie de développement et d’exposition (à vérifier sur le terrain).
C’est la maison mère de Zimbalam, qui se met de côté les plus prometteurs. Assez malin : on passe d’un fixe plus 10% à pas de fixe et 34 à 40%… quand on est sûr de bien vendre.

Distribution sur toutes les plateformes de téléchargement.

Pas mal d’avantages comme la fourniture d’empreintes audio à Youtube pour vous identifier sur les vidéos et des players en tout genre.

Pas d’argent à avancer.

Le projet ne sera pas forcément accepté puisque le distributeur avance ses deniers.

Le pourcentage proposé n’est pas public. Pas évident de se faire une idée sans avancer dans le projet.

Bon marche-pied pour des projets déjà sérieux je pense.

Bandcamp

Ici on vend sur place : pas de distribution. Le lecteur permet de mettre la musique sur d’autres sites bien sûr.

Pas de droit d’entrée ni de droit annuel. 15% sur les ventes (10% au-delà de $5000 par an)

Sur la plateforme, on peut donner, vendre, vendre avec prix libre, éventuellement avec un minimum (attention il y a un minimum de $.30 pour Paypal)

On peut vendre des produits physiques (albums et produits dérivés) mais l’expédition est laissée à l’artiste.

Le règlement s’effectue directement du consommateur au producteur (paypal) en détournant un paiement de temps en temps pour payer la commission. Un système un peu étrange au niveau compta mais du moment que ça marche.

Noomiz

L’ambition est de propulser les artistes, en permettant aux plus méritants de rencontrer des producteurs. Ne vous faîtes pas trop d’illusion : c’est vous qui vous propulsez en plaçant des widget partout et en faisant buzzer.

Pas de volonté de distribution.

Les pages personnelles sont assez sympa. L’ensemble est un peu hors-sujet mais assez prometteur.

D’ailleurs j’en ouvre une direct, avec une chanson celtique sympa en cadeau.

Test de Noomiz par audiofanzine

Yozik

De la pure vente en ligne. Widget à placer sur Facebook, Myspace, et votre site pour faire écouter et vendre des titres et des albums. Yozik ne prend pas de commission au sens strict, sauf s’il sert d’intermédiaire financier ou de serveur pour votre musique, ce qui n’est pas obligatoire.

Yozik peut distribuer en option sur des plateformes ou des agrégateurs (disons des grossistes qui mettent des packs d’albums à disposition des plateformes).
Service surtout tourné vers la vente. Le compte gratuit permet de mettre un album en ligne. Au-delà c’est 29 €/an pour les artistes.
Service qui laisse beaucoup de liberté, mais on fait à peu près tout soi-même.
Petit point noir pour le visuel qui fait un peu toc, mais en cours d’amélioration.

A voir :

Tunecore

Reverbnation

Le bouton « buy » sur Myspace

A développer : l’aspect juridique

Voilà je vous livre le brouillon. J’améliorerai au fil de mes découvertes